Effets d'un entraînement en altitude de type "Live high - Train low" sur la performance athlétique et mécanismes de contrôle : une étude en double insu contre groupe placebo - Insep - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2011

Effets d'un entraînement en altitude de type "Live high - Train low" sur la performance athlétique et mécanismes de contrôle : une étude en double insu contre groupe placebo

Résumé

Résider en altitude tout en s’entraînant en plaine (live high-train low, LHTL) est susceptible d’améliorer la performance en endurance chez l’athlète. Cependant, à ce jour, aucune étude ne peut exclure l’éventuelle contribution d’un potentiel effet placebo, expliquant en partie le gain de performance. A partir d’une méthodologie en double insu versus groupe placebo, nous avons formulé l’hypothèse que les gains de performance induits par LHTL sont liés à des mécanismes physiologiques et non à un effet placebo. Pour cela, seize cyclistes d’endurance de haut niveau ont suivi un programme d’entraînement de huit semaines à basse altitude (< 1200 m). Après deux semaines de phase préparatoire, les athlètes ont séjourné 16h/jour durant les quatre semaines suivantes dans des chambres ventilées soit avec de l’air normal (groupe placebo, n = 6), soit avec de l’hypoxie normobare correspondant à une altitude de 3000 m (groupe LHTL, n = 10). Les mesures physiologiques ont été réalisées deux fois durant la période préparatoire, après trois et quatre semaines d’intervention LHTL puis encore une et deux semaines après l’intervention LHTL. Les questionnaires ont révélés que les sujets ignoraient le traitement qui leur était administré. La charge d’entraînement hebdomadaire était similaire entre les groupes. La masse totale d’hémoglobine, la consommation maximale d’O2 en normoxie et à l’altitude simulée de 2500 m, ainsi que la puissance moyenne durant une épreuve simulée de compétition cycliste de 26,15 km (« contre la montre »), sont restés inchangés dans les deux groupes, tout au long de l’étude. L’efficience musculaire (consommation d’O2 mesurée à 200 W) n’a pas été modifiée lors de l’intervention LHTL dans aucun des deux groupes. En conclusion, ni la performance en endurance, ni les variables physiologiques associées n’ont été améliorées à l’issue de quatre semaines d’intervention LHTL.

Domaines

Sport
Fichier principal
Vignette du fichier
108-Effets d'un entrainement en altitude de type live high-train low.pdf (405.87 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Loading...

Dates et versions

hal-01993012 , version 1 (24-01-2019)
hal-01993012 , version 2 (04-02-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01993012 , version 2

Citer

Paul Robach. Effets d'un entraînement en altitude de type "Live high - Train low" sur la performance athlétique et mécanismes de contrôle : une étude en double insu contre groupe placebo : Implications directes pour l’entraînement et l’optimisation de la performance. [Rapport de recherche] Projet de recherche INSEP n° : 10-R021, Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance (INSEP). 2011. ⟨hal-01993012v2⟩

Collections

INSEP LARA
293 Consultations
1622 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More