La gestion des fluctuations attentionnelles en tir à l'Arc
Résumé
On constate dans les sports d’opposition des variations flagrantes dans l’engagement des combattants, des fautes
d’attention en sports collectifs, et dans de nombreux sports, on observe des phénomènes similaires : des boxeurs
oublient de se protéger pendant les combats, des cyclistes oublient de pédaler, des basketteurs semblent oublier des
consignes simples répétées pourtant de nombreuses fois à l’entraînement, des gymnastes perdent le fil de leurs
enchaînements, des oublis d’éléments essentiels pour la réalisation de la performance tels que les scores, le temps …
Dans tous les sports il est nécessaire pour les athlètes engagés dans la réalisation de la performance d’être présents,
d’être engagés, de veiller à penser à des éléments saillants de leur activité afin de mener à bien leur projet d’action.
Le haut niveau exige encore davantage et
ne supporte pas la moindre faille, le
moindre relâchement, le moindre écart
parce que la sanction est immédiate.
Le tir à l’arc est une activité
particulièrement sensible à ce phénomène,
parce qu’elle demande une attention
estimée cruciale ; c’est même l’une des
caractéristiques centrales de la
performance dans ce sport. Les
standards de compétition actuels ont
réduit le nombre de flèches tirées, et le
moindre écart au haut niveau
international est lourdement pénalisé. Cet
article veut montrer comment les
entraîneurs gèrent les fluctuations
attentionnelles des archers parce qu’il
s’agit là du coeur même de la discipline.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte