La polyspécialité en athlétisme
Résumé
La question de la spécialisation des sportifs dans une
discipline particulière revient immanquablement
chaque fois qu’un entraîneur est confronté à un jeune
talent : faut-il l’inviter à maintenir son engagement sur
plusieurs activités ou est-il préférable de l’engager
dans celle qui semble correspondre à ses
compétences ? Cet éternel dilemme s’inscrit dans
toutes les activités «multiples», celles qui sous la
même dénomination recouvrent des disciplines très
différentes (natation, athlétisme, cyclisme, gymnastique,
ski, canoë…), ou au sein desquelles
plusieurs spécialités se déclinent (les postes en sports
collectifs).
Spécialisation ou polyvalence, Renaud Longuèvre
adopte une position alternative qui reflète ses
convictions bien illustrées par la réussite de Ladji
Doucouré. L’entraînement scelle une démarche
commune qui s’inscrit dans une collaboration à long
terme et qui alimente la conviction de l’entraîneur :
proposer aux jeunes athlètes un apprentissage
technique des différentes spécialités athlétiques. En
engageant un entraînement basé sur une approche
caractérisée par la polyvalence, mais en poussant
l’entraînement vers la recherche de progrès et de
performance, on passe à une dimension caractérisée
par la polyspécialité. Explications.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte