Résumé : C’est en 1992 que furent regroupés l’aménorrhée,
les troubles des conduites
alimentaires et l’ostéoporose sous le
nom de "triade de la femme athlète", expression
clinique possible du dysfonctionnement de l’axe
gonadotrope, lié à une réserve énergétique insuffisante
(1). Actuellement, une meilleure connaissance
de la physiopathologie permet de définir un modèle
plus adapté à cette pathologie : il y a un "continuum"
des troubles de la fonction gonadotrope, variant en
fonction de la disponibilité énergétique, associé à un
effet délétère sur l’os, de l’ostéopénie à l’ostéoporose
(2). L’aménorrhée de la sportive est rarement
un motif de consultation, car elle est bien acceptée
chez la sportive, qui se satisfait de son côté pratique,
elle n’est cependant pas à négliger afin d’éviter ce
retentissement possible de l’hypoestrogénie sur la
santé, particulièrement sur le métabolisme osseux
et lipidique.
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Contributeur : Documentation Insep <>
Soumis le : vendredi 8 mars 2019 - 10:30:33 Dernière modification le : vendredi 26 mars 2021 - 10:42:02 Archivage à long terme le : : lundi 10 juin 2019 - 11:13:24