Students perceived stress in academic programs : Consequences for its management - Insep - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Epidemiology and Public Health = Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique Année : 2012

Students perceived stress in academic programs : Consequences for its management

Stress perçu dans les filières universitaires : implications pour sa gestion

Résumé

Background: Academic stress contributes to the deterioration of the students' quality of life. Psychological determinants involved in the stress process, trait anxiety and coping, have been neglected when assessing the role of academic programs in stress. This study aimed at determining whether academic programs are associated with a high level of perceived stress above and beyond potential personal and environmental risk factors, as well as coping strategies. Methods: A cross-sectional survey was conducted in 2009 among third-year medical (total n = 170, participants 88%), dental (n = 63, 94%), psychology (n = 331, 61%) and sports sciences (n = 312, 55%) students in Montpellier (France). The stress level experienced during the last 2 months, trait anxiety and coping strategies were appraised. Substance use, psychological care, and stress triggers were also collected using a self-administered questionnaire. Results: Compared with medicine and after adjusting for gender and age, only the sports program was associated with a lower perceived stress risk: adjusted odds ratio: 0.54 [95% Confidence interval: 0.30; 0.99]. Substantial reductions in perceived stress risks were observed in science students after additional adjustments for non-academic stress triggers, substance use, psychological care (adjusted odds ratio: 0.20 [95% Confidence interval: 0.09; 0.41]), and also for trait anxiety and coping strategies (adjusted odds ratio: 0.23 [95% Confidence interval: 0.10; 0.54]). Compared with medicine and after these additional adjustments, psychology had a significantly lower perceived stress risk (0.34 [0.18; 0.64]; 0.40 [0.19; 0.86], respectively), dentistry had a similar risk (0.82 [0.35; 1.91]; 0.53 [0.20; 1.43], respectively). Conclusion: Sports and psychology programs had a lower perceived stress risk compared with medicine. Personal and environmental risk factors and coping strategies modified the association between academic program and perceived stress. Developing efficient coping strategies in students and improving academic environment could contribute to prevent the potential deleterious consequences of stress.
Position du problème: Le stress académique contribue à détériorer la qualité de vie des étudiants. La prédisposition à l’anxiété et les stratégies de coping, facteurs impliqués dans le stress, sont négligées dans l’étude du rôle du cursus universitaire sur le stress. Cette étude a analysé le rôle de la filière académique comme facteur de risque de stress perçu élevé après prise en compte des facteurs de risque personnels, environnementaux et des stratégies de coping. Méthodes: Enquête transversale menée chez des étudiants inscrits en troisième année à Montpellier en 2009–2010 : médecine, 170 (participants : 88 %) ; odontologie, 63 (94 %) ; psychologie, 331 (61 %) ; sports, 312 (55 %). Le niveau de stress perçu pendant les deux derniers mois, la prédisposition à l’anxiété et les stratégies de coping ont été évalués. Consommation de substances, suivi psychologique et sources de stress étaient aussi recueillis par auto-questionnaire. Résultats: Seule la filière sports avait un risque de stress perçu significativement moindre par rapport à la médecine après ajustement sur l’âge et le genre (Odds Ratioajusté : 0,54 [intervalle de confiance à 95 % : 0,30 ; 0,99]). Ce risque était réduit après ajustements complémentaires sur les facteurs environnementaux non académiques, les consommations de substances, un suivi psychologique (0,20 [0,09 ; 0,41]) ainsi que sur l’anxiété et les stratégies de coping (0,23 [0,10 ; 0,54]). Comparée à la médecine, la filière psychologie avait un risque moindre de stress perçu après ces mêmes ajustements (0,34 [0,18 ; 0,64] ; 0,40 [0,19 ; 0,86], respectivement), et la filière odontologie avait un risque semblable (0,82 [0,35 ; 1,91] ; 0,53 [0,20 ; 1,43], respectivement). Conclusion: Les filières sports et psychologie auraient un risque moindre de stress perçu par rapport à la filière médecine. L’association entre filière et stress perçu est influencée par les facteurs de risque personnels, environnementaux et les stratégies de coping. Développer des stratégies de coping efficaces et améliorer le cadre académique contribueraient à prévenir les conséquences délétères du stress.
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hal-01580263 , version 1 (01-09-2017)

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Citer

Julie Doron, Dorine Neveu, Laurent Visier, Julie Boiché, Raphaël Trouillet, et al.. Students perceived stress in academic programs : Consequences for its management. Epidemiology and Public Health = Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique, 2012, 60 (4), pp.255-264. ⟨10.1016/j.respe.2012.01.008⟩. ⟨hal-01580263⟩

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